Comment faire sortir votre enfant de l'aire de jeux sans larmes ni crises de colère ?

Lorsque votre enfant quitte l'aire de jeux, il ne peut pas toujours accepter le fait qu'il doit arrêter de faire ce qu'il aime et rentrer à la maison.

Résultat : des larmes, des cris et des crises de colère. Comment éviter cela? On en parle dans cet article

Ce qui aide à ramener votre enfant de la promenade à la maison sans crise de colère:

Si une crise de colère a déjà eu lieu, il nous suffit d'accepter la frustration du bébé et de le soutenir. Mais à l'avenir, nous pouvons agir plus efficacement pour prévenir les crises de colère.

Indiquons tout de suite les stratégies qui ne fonctionnent pas :

• Persuader, expliquer. Le système nerveux des enfants n'est pas encore assez développé pour écouter la persuasion et les explications. Les enfants vivent dans l'ici et maintenant : "Je suis tellement intéressé ici, pourquoi dois-je rentrer à la maison ?" Ils ne sont pas encore capables d'établir des liens de causalité et ne comprennent pas l'importance des routines.

• Promettre une récompense - un bonbon, un dessin animé ou un nouveau jouet. Cela enseigne une motivation inefficace : "Tu ne seras récompensé que si tu fais ce que je veux que tu fasses".

• Mettre en place un divertissement attractif. Par exemple, courir après les oiseaux ou se cacher derrière les arbres pour attirer l'enfant loin du parc de jeu lorsqu'il ne veut pas rentrer à la maison. De telles actions sapent notre autorité parentale, et, imaginer et mettre en place des attraits demande beaucoup d'efforts.

Mais il existe deux principes qui vous aideront à faire sortir votre enfant de la promenade sans crise de colère:

1. Laissez-lui un peu de temps pour accepter la situation. Par exemple, énoncez à l'avance les activités qui auront lieu et parlez de la routine quotidienne. Ensuite, cela devient plus facile pour lui : il est inclus dans le fait qu'une activité se termine et qu'il passe à la suivante.

2. Ne traitez pas votre enfant comme quelqu'un qui a besoin qu'on lui dise tout le temps. Vous l'aiderez davantage si vous lui parlez comme à une personne, avec laquelle vous pouvez coopérer pour maintenir les routines et lui laisser le choix des actions. Si votre enfant choisit lui-même quelque chose, il aura l'impression de contrôler sa vie. Et il sera d'autant plus disposé à suivre ses propres choix.

Prenons un exemple pour illustrer comment cela fonctionne.

Lorsque vous arrivez au terrain de jeu, vous dites : "Nous pouvons rester ici jusqu'à l'heure du déjeuner", et vous laissez votre enfant jouer. Cette phrase lui fait comprendre qu'il y a un moment après lequel il devra partir.

Dix minutes avant l'heure prévue, vous vous approchez, établissez le contact et lui rappelez :

- "Nous devons bientôt partir. Tu peux descendre deux fois le toboggan ou faire deux tours de manège. Que feras-tu ?"

Puis vous répétez : "C'est l'heure de partir" et faites une pause.

S'il ne part pas, vous lui rappelez la routine et lui donnez le choix :

- Souviens-toi, nous devons partir avant le déjeuner. C'est maintenant l'heure du déjeuner. Vas-tu venir avec moi ou vas-tu courir et je te rattraperai ? Je t'attrape, je t'attrape, je t'attrape.

Voici d'autres phrases de choix pour aider à attirer l'attention de votre enfant sur le retour à la maison après la promenade :

• Est-ce qu'on rentre par le parc ou par le magasin ?

• Allons-nous marcher par ici ou par là ?

• Tu me tiens la main ou tu marches à côté de moi ?

Cet algorithme fonctionne vraiment, il suffit de l'essayer. Dans une situation où l'enfant est déjà habitué à des crises de colère en quittant la cour de récréation, le réajustement peut prendre un peu plus de temps. Mais cela en vaut la peine.